La Capilla
Autoportrait
Guayasamin au milieu des montagnes de Quito
Texte de Guayasamin lors de son voyage de 6 mois du Mexique au sud du Chili :
"De village en village, de ville en ville, nous avons été témoins de la plus grande misère du monde : village de boue noire, en terre noire, avec des enfants recouverts de boue noire; des hommes et des femmes avec la peau des visages brûlée par le froid, où les larmes étaient congelées pour des siècles, au point de pas savoir s'ils étaient de sel ou de pierre, musique des flûtes de Pan (zampoñas et rondadores) qui décrivent l'immense solitude sans temps, sans dieux, sans soleil, sans maïs, seulement la boue et le vent".
Autre texte de l'auteur pour expliquer sa peinture :
"Le désespoir, l'angoisse, la désolation, envahissent les visages de ces femmes-mères qui voient leurs fils fusillés dans le dos dans les grandes villes du tiers-monde; des enfants avec leurs yeux, leurs foies, leurs coeurs arrachés pour être vendus aux mieux offrants; leurs fils, leurs enfants victimes de viols, de la torture policière, des dictatures militaires ou civiles et de la guerre. Des milliers d'enfants qui meurent de faim ou de maladies facilement soignables, sans écoles, sans foyer déambulent à travers les rues ou la terre sèche; enfants vieux sans un jour de joie, avec leurs grands yeux humides, brillants de tristesse : victimes qui pas même comprennent leur douleur... !seulement la peur!
Mère et enfant
Metissage : Femme blanche, Père indigène et enfant metisse
Le tiers-monde...
Inti Raymi (21 au 29 juin) : combat entre
le taureau espagnol et le condor equatorien.
Si le condor gagne, bon présage pour l'année à venir
Le Quetzal (Guatemala)
Statue de Copan (Honduras)
Vue sur le Cotopaxi : Volcan dont le sommet est le point,
au monde, le plus proche du soleil
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ecrire un message