Ma 11 à Ve 14/08/2009 - Montagne à La Esperanza

La casa Aïda :
Aïda
Emma - Moi - Massimo
Tamara (une des filles d'Aïda) & moi
Frank, Steffie et une americaine sirotent une bière
pdt que les autres bossent...Emma & Massimo préparent le dessert pour aider Aïda :
une crème maison avec des fruits

Ascension du volcan Imbabura avec Massimo et José (1300m de Dp : 3309 - 4609m) :

Après 2h de marche (dont 1h de pente super raide) , on atteint la 1ère átape (4260m)

Massimo - José - Moi dans le brouillard

Rencontre d'une famille québecoise

Au bout de 3h, on a atteint le sommet : 4609m !!!

En redescendant, prise de photos - Moi & José Apres l'effort, un repos bien mérité au soleil dans le paramó - Massimo & José

Une flore incroyable à plus de 4000m d'altitude !!!

Almohadilla (marguerites 3000-4500m) et Hlecho (les cannes)

Candelilla : plante ornementale
Plante...

Dragoncitos, falsa dedalera : plante ornementale

Locopodio : plante ornementale

Achupalla : nourriture des ours à lunettes

Ascension de la Lagune en solo (1200m de Dp : 2400 à 3600m) :

Pour la petite histoire, j'étais parti pour me poser au milieu de la montagne et ne rien faire. Et puis, plus je voyais le sommet de ce volcan s'approcher de moi et plus j'avais envie de l'atteindre...et donc d'une ballade de 2h aller-retour qui devait être sans difficulté, j'ai fini avec une randonnée de presque 6h au cours de laquelle j'ai souvent réinvinté le chemin...Mais à l'arrivée, un superbe lac, des couleurs magnifiques et le plaisir de m'allonger sur une litière de páramo.

Les champs dessinent un patchwork de couleurs

Une sorte de marghuerite un peu spéciale car bicolore
Après l'effort, le plaisir de s'allonger sur le páramo, seul,
au milieu de rien, face au lac...la LIBERTE ABSOLUE !!!
La lagune & moi

La lagune au milieu du páramo sous le soleil

Allongé sur le páramo, je découvre, sur la gauche de la lagune, une forme inscrite dans la montagne rappellant la tête d'un ours... (non, l'herbe, je ne l'ai pas fumée...regardez bien...)

Après mon bref repos, retour à la réalité...Il me reste 2h pour rentrer avant le coucher du soleil...
Et pour ça, il me faut grimper encore à travers le páramo, puis descendre une pente vertigineuse...
C'est là que j'ai compris que je ne devais plus être sur le bon chemin...
C'est ça quand on n'aime pas revenir sur ses pas et qu'on aime bien se perdre...
Enfin, la pente était tellement raide que j'ai fini par descendre à reculons, puis sur les fesses (il se dessinait comme des pistes de luges sur le páramo...traces qu'avaient dus laisser mes aventureux predecesseurs).
Au final, le páramo, c'est presque aussi comfortable que la neige !!! ne me manquait que la luge (je n'ai pas de photos de l'état de mon posterieur, mais je vous laisse imaginer...). Heureux de retrouver une "route", de revoir un visage, et d'avoir pu constaté que malré les égratignures, mon corps était toujours en un seul morceau...
Je le savais bien qu'il fallait jamais partir seul en montagne, sans carte, sans boussole, sans lampe et tard... :-)

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